Une fermeture progressive de places en CAO est prévue à partir de mars. Le dispositif renforcé – tout comme les "Centres humanitaires" parisiens – n’était en fait que provisoire.
En parallèle, depuis décembre, des exilé.e.s se pressent à nouveau en nombre à Calais. Près de 400 selon l’association Salam. Parmi eux beaucoup de mineurs, surtout Erythréens. Des personnes venues de Paris, revenues des CAO, ou encore découvrant qu’il n’y a plus de "jungle" après des mois de trajet. Concernant les mineurs, peu de ceux envoyés dans les CAOMIE depuis Calais ont pu être acceptés au Royaume-Uni sur procédure (468 sur 1934).