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  • Photo du rédacteurParis d'Exil

RÉUNIFICATION FAMILIALE


Le service des visas de l'ambassade de France à Kaboul est fermé depuis mai 2017.

Les réfugié.e.s qui voudraient faire venir leur famille en France (via la réunification familiale, un droit international quasi absolu) ne peuvent pas car la famille doit obtenir de l’ambassade de France un visa long séjour. Le gouvernement a donc décidé que les personnes concernées doivent désormais se rendre à Islamabad au Pakistan, pour faire cette demande. Sauf que bien sûr, Kaboul-Islamabad c’est cher, compliqué, et quasi impossible avec de jeunes enfants.

Contactés, le quai d'Orsay et les ambassades à Kaboul et à Islamabad n'ont donnés aucune réponse satisfaisante. Pendant ce temps l'Europe continue à expulser massivement des Afghans, notamment grâce aux accords avec ce pays, alors même que la situation ne cesse de s'aggraver et que l'Afghanistan a connu son année la plus meurtrière depuis le début du conflit. En Grèce, bloqués par les quotas d’accueil vers l’Allemagne (qui limite à 70 par mois le nombre de personnes relocalisées dans le pays depuis les camps grecs, via un accord informel entre les deux pays), des réfugiés syriens ont entamé une grève de la faim. Ils ont tous obtenu l’autorisation de retrouver leur famille en Allemagne dans le cadre de la réunfication familiale. Mais, malgré le dépassement du délai légal de six mois, ils n’ont toujours pas pu partir et vivent dans des conditions indignes, sans savoir quand, enfin, ils pourront rejoindre leurs proches.


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