📢 INTERPELLEZ LA MAIRIE DE PARIS ‼️
38 femmes dorment depuis 15 jours dans un gymnase à Paris, sans aucune perspective. L'une d'elle est partie ce matin, désespérée par la situation ! (voir plus bas ↓)
- Interpellez les personnes concernées à la mairie de Paris :
Dominque Versini, adjointe à la solidarité, la lutte contre l'exclusion, accueil des réfugiés dominique.versini@paris.fr / (twitter) @dversini
Hélène Bidard, adjointe à la lutte contre la discrimination et les droits humains :
helene.bidard@paris.fr / (twitter) @Helenebidard
- Proposition de mail :
"Mesdames, Aujourd'hui 10 juin, 37 femmes dorment depuis une quinzaine de jours dans un gymnase du nord de Paris (station Pyrénées). Cette situation désespérante ne peut durer, nous vous demandons de trouver une solution afin qu'elles aient enfin accès à un hébergement digne et pérenne. Cordialement"
Pendant le confinement 38 femmes ont été hébergées dans des appartements laissés par des parisien·ne·s absent·e·s. Au retour des habitant·e·s, Utopia56 a décidé de rendre ces personnes visibles en montant un campement, le 26 mai au soir, sur le canal de l'Ourcq. Là précisément où les gens ont commencé à ressortir boire des verres. Forcément des femmes isolées et des familles à la rue, en période post-confinement, ça n'était pas très glorieux. Dès lors la mairie de Paris et FTDA ont organisé, avec une rapidité inégalée, l'évacuation du campement le 28 au matin. Du jamais vu en terme de réactivité.
Opération express : voilà un campement qu'on n'aura pas eu le temps de voir, il est resté deux nuits en place !
Le jour de l'évacuation FTDA et la mairie de Paris se vantent d'avoir des hôtels et promettent un accueil inconditionnel (la moindre des choses lorsqu'on sait que toutes les administrations sont bloquées, particulièrement celles qui concernent les droits des étrangers).
Le 11 juin, presque 15 jours après ce démantèlement, 38 femmes dorment toujours dans un gymnase du nord de Paris, sans aucune perspective…
Update au 13 juin : Nouvelles du gymnases : Une femme a eu de la fièvre, le médecin n'a pas été appelé. La nourriture est mauvaise, les conditions d'hygiène aussi, pas d'endroit où laver le linge, refus de la part des gestionnaires de mettre le chauffage, mal de dos à cause des lits de camp.... Une femme s'est mise à vomir hier, elle a été conduite à l'hôpital aujourd'hui.
Ils veulent les décourager pour qu'elles partent d'elles mêmes. Si elles protestent, on leur dit c'est que c'est mieux que la rue.
Pour faire des économies de papier, on leur a fait signer des contrats d'accueil temporaire. Bien qu'il y soit écrit qu'elles doivent bénéficier d'une orientation après 15 jours sur place, toujours rien n'est fait.
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